Ce virus est éradiqué depuis plus de 35 ans. Mais s’il réapparaissait, pourrions-nous en guérir?
18 octobre 2014
Ce virus est éradiqué depuis plus de 35 ans. Mais s’il réapparaissait, pourrions-nous en guérir?
La variole, ou petite vérole, est un virus extrêmement contagieux et potentiellement mortel dont le dernier cas a été recensé en 1977. Il a été déclaré éradiqué en 1979 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Aujourd’hui, plus personne ne peut en être infecté.
La variole se propage principalement par voie aérienne, donc toute personne ayant été en présence d’une personne infectée peut l’attraper. Le virus peut aussi se propager par le biais d'objets ayant été touchés par la personne infectée, dont la literie.
La période d’incubation est d’environ deux semaines, et la personne infectée est contagieuse dès qu’elle présente les premiers symptômes, et cela peut aller jusqu’à ce que les pustules aient séché et soient tombées.
La variole se caractérise par une forte fièvre, puis de grosses pustules apparaissent sur tout le corps, y compris le visage. Elle dure environ deux semaines et est mortelle dans un cas sur trois, si aucun vaccin ni antibiotique n’a été administré.
Si elle devait réapparaître, pourrions-nous y survivre? Oui, puisque le Canada et plusieurs autres pays ont des réserves de vaccin antivarioliques. Ce qui signifie que si la maladie devait réapparaître, il serait possible de traiter rapidement la population à risque.
Vaccin
Le vaccin doit être injecté seulement aux personnes qui sont infectées ou qui ont été en contact avec une personne potentiellement infectée, car il comporte son lot de risques.
Une fois administré, le vaccin diminue les symptômes et les risques associés à la variole. Par contre, il n’est plus administré de façon préventive depuis son éradication.
Antibiotiques
Des antibiotiques sont aussi administrés afin de diminuer les risques d’infections des plaies de la variole. Ce sont d’ailleurs ces infections qui tuaient une bonne partie des malades.
Soulagement
La fièvre, la déshydratation et les démangeaisons peuvent être contrôlées pour diminuer l’inconfort.
Isolation
Toute personne infectée est isolée ainsi que les personnes à risques, tant qu’elles n’ont pas été vaccinées et qu’il n’a pas été établi qu’elles ne sont pas contagieuses.
Le seul risque est celui que le virus soit utilisé comme arme biologique. Bien que deux seuls laboratoires soient censés avoir encore des souches du virus aux fins de recherche, rien ne prouve que tous les laboratoires du monde ont détruit leurs échantillons.
D’ailleurs, en juillet 2014, la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis a découvert dans un de ses laboratoires près de Washington des fioles contentant le virus de la variole qui dateraient des années50. De quoi laisser perplexe…
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